• Poème de Farshid (Iran) en prison pour sa foi et vivant de grandes difficultés. 

    Poème d'un prisonnier

    "Mon désert est douloureux mais doux.

    Des régions de mon désert sont remplies d'épineux qui me blessent les pieds.

    Mais je l'aime et c'est pourquoi je l'appelle "la belle douleur".

    Mon désert est si brûlant que mes larmes disparaissent avant même de toucher le sol.

    Et pourtant, il fait frais sous Tes ailes.


    Mon désert ressemble à une route sans fin;

    Mais elle est courte comparée à l'Eternité !


    Mon désert est sec mais j'y trouve un oasis avec la pluie du Saint-Esprit.

    Mon désert ressemble à un voyage solitaire,

    Mais je ne suis pas seul : mon Bien-Aimé est avec moi.

    Mon désert est dangereux mais sûr parce que je demeure dans Ses bras.

    Alors j'aime mon désert puisqu'il m'amène plus profondément à Toi, Seigneur.

    Et personne ne peut me séparer de Tes bras, non, jamais ! 

    Poème d'un prisonnier

     

    Portes ouvertes pour l'Eglise persécutée.

     


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    « J'en suis progressivement venu à haïr jusqu'à l'idée même du Dieu de Jésus-Christ et de ce que je percevais comme le Christianisme ».

    Je suis le cadet d'une famille de quatre enfants, dont trois filles. J'ai grandi dans la campagne québécoise ou dans une petite ville, jamais bien loin du Fleuve Saint-Laurent ou de la nature. Jeune, je peux dire que j'étais réceptif à l'idée de Dieu sans que cela ne change quelque chose dans ma vie. En fait, je crois que mes quelques prières étaient rarement, sinon jamais répondues.

    Je me souviens par exemple qu'un soir vers l'âge de 17 ans, parcourant brièvement des extraits des quatre évangiles, j'avais fermé le livre avec un sentiment de désillusion. Jésus était mort et ne pouvait plus rien pour notre époque.

    À partir de ce moment, cette réceptivité de l'enfance et de l'adolescence s'est soudainement refroidie. Toujours sous une
    apparence de bon gars, j'en suis venu à explorer les drogues durant quelque temps en compagnie de mon meilleur ami et de sa copine. Mes croyances se sont rapidement tournées vers la réincarnation et vers une notion d'énergie à l'origine de l'organisation de notre univers. Les cosmogonies extra-terrestres continuaient aussi de faire partie de ma toile de croyances.

    J'en suis progressivement venu à haïr jusqu'à l'idée même du Dieu de Jésus-Christ et de ce que je percevais comme le Christianisme. C'est alors que j'ai commencé à assembler faits, idées et arguments qui pourraient libérer les gens de ce que je percevais comme la superstition chrétienne ou de toute autre religion.

    Il faut dire que comme jeune adulte, ma connaissance de la foi chrétienne dans le monde était assez limitée. À l'école, on se gardait bien de nous dire que la majorité du Canada anglais et des États-Unis confessaient d'autres variantes du Christianisme. Dans les médias, du Québec, comme aujourd'hui souvent encore, quand les annonceurs disaient «l'Église», c'était comme s'il allait de soi qu'il n'y en avait qu'une.

    Quand donc j'ai déclaré la guerre au Christianisme et aux religions, c'était avec ce que j'en connaissais, mais surtout parce que je n'avais jamais vu Dieu agir ou pris véritablement conscience de sa présence.

    Quelques jours après que je me sois mis à cette tâche, un étudiant croyant (chrétien), que je côtoyais assez souvent à la cafétéria, mais dont j'ignorais le cheminement spirituel vînt frapper à ma porte, dans les résidences du campus collégial. Devant sa question à savoir si je croyais en Jésus-Christ, je lui ai répondu que la religion ne m'avait jamais rien apporté. Et j'avais raison.

    Saisi par ce Dieu que je combattais

     

    Durant les premières années de ma vie, j'avais peu connu mon père qui travaillait dans les chantiers du Grand Nord québécois (les centrales hydro-électriques Outarde et Manic). Revenu avec une maladie qui gagnait sur lui, et bon fumeur, il nous quitta frappé d'un infarctus un mois avant d'atteindre ses 50 ans. Moi j'allais avoir 10 ans à l'été. Je l'ai pleuré à mon adolescence quand j'ai réalisé comment j'aurais eu besoin de lui. 

    Mais je n'ai jamais accusé Dieu de mes souffrances.

    Je me souviens de ces dimanches de la première année suivant son décès, où ma mère était assise seule à la fenêtre attendant quelqu'un qui ne venait jamais. Mes soeurs, toutes plus âgées que moi, avaient leurs activités ou leurs «chums». Nous avons donc déménagé dans une petite ville lorsque j'avais 11 ans. Là au moins, ma mère pourrait essayer de trouver du travail.

    Mais elle allait assez vite nous quitter elle aussi. Son nouvel ami de coeur, veuf lui aussi, se révéla un alcoolique plutôt sombre
    s. Après l'échec de leur relation d'environ deux ans ou un peu plus, il n'avait pas prisé qu'elle le laisse suite à quelques tentatives infructueuses d'arrêter de boire. Quelques semaines après la rupture officielle, il l'invita chez lui dans un village à quelque distance (nous avions toujours conservé notre maison dans la ville où j'étais étudiant au secondaire et où elle travaillait comme gouvernante pour un commerçant durant la semaine). Il prétexta le fait que ses enfants à lui s'ennuyaient d'elle, et au moment où ceux-ci étaient réunis dans une pièce de la maison, il la prit à l'écart et lui envoya une décharge de fusil de chasse et s'enleva la vie. Nous ne la revîmes jamais vivante.

    Nous apprîmes la nouvelle par la radio le lendemain, par une journée de tempête hivernale. Ma joie à la nouvelle des écoles fermées à cause des abondantes chutes de neige, laissa la place au drame. En des temps comme ceux-là, on pleure l'être perdu, mais on se pleure aussi soi-même. Elle mourut elle aussi quelques semaines avant ses 50 ans. J'allais avoir quinze ans.

    Mais je n'ai jamais pensé en mettre la faute sur Dieu.

    La démarche religieuse de mon enfance et de mon adolescence se résumerait à peu près à ceci: statuette de la Vierge made in Hong Kong sur mon bureau et qui tombait chaque fois que j'en ouvrais le tiroir à crayons; messes (que j'arrêtai de fréquenter à treize ans); une tante religieuse que nous aimions beaucoup et qui représentait le clergé catholique pour nous (du moins pour moi); un crucifix que j'avais encadré d'un chapelet sur le mur près de la tête de mon lit (récupérés de la tombe de mon père); et cette lecture d'extraits des évangiles, sans l'ombre d'une révélation, un soir de mes 17 ans.

    Après tout cela, pas davantage l'ombre de Dieu aux environs. Un silence total. J'en vins à ce sentiment d'avoir été trompé par un système.

    Quand donc, au début de la vingtaine, cet étudiant prononça le nom de Jésus alors que moi je venais de déclarer la guerre à Dieu et aux croyances religieuses (du moins celles que je percevais), je n'allais pas m'embarquer dans une religion.

    Bien que je n'avais jamais accusé Dieu de mes maux, à l'inverse, je ne lui reconnaissais aucune faveur non plus.

    «Je vais te dire franchement: la religion ne m'a jamais rien apporté!» fut ma réponse. C'est alors qu'il me parla d'une relation personnelle avec Dieu et de quelques expériences personnelles. Après réflexion, qu'avais-je à perdre d'essayer?

    Je fis un bout de chemin avec lui, puis avec la femme d'un pasteur, visiblement une ancienne hippie, d'après son sac de cuir, ses cheveux et son style vestimentaire.

    Un beau jour, dans une réunion toute simple: quelques étudiants autour de la Bible, avec cette femme pour animatrice, une guitare, quelques cantiques hors contexte pour des étudiants du cégep et quelques prières, je fus soudainement accroché par Dieu, sans que les autres en soient conscients. Le tout se passa en quelque sorte intérieurement. La réunion se poursuivait, mais je n'étais plus conscient de ce qui se disait autour. Au sortir de cette rencontre biblique, je réalisais que ma vie ne serait jamais plus la même et que même si je cessais de marcher avec Dieu, même éventuellement dans la peau du pire des pécheurs, ma conscience de la réalité de Dieu ferait que je ne serais jamais le même.

    J'avais bien déjà réalisé au cours des derniers mois, en lisant l'Évangile d'une manière plus suivie, que j'étais pécheur.

    J'avais aussi été convaincu de la réalité de Dieu lors de certains événements personnels des dernières semaines.

    Mais ce jour-là, Dieu m'a vraiment accroché d'une façon spéciale, à l'insu des autres. Jusqu'où irait-il? Que me demanderait-il? Étrange mélange de joie et... de crainte.  

    Avec le temps, la confiance en Dieu s'est installée. Il répond beaucoup plus à mes prières, car je prie davantage selon sa volonté (moins égoïstement). Je sais que beaucoup de choses non répondues s'arrangent dans la confiance en lui et avec le temps. Une injustice apparente ou réelle par exemple, finit par tourner à mon perfectionnement. Mais je me demande toujours: "Jusqu'où ira-t-il ?" Que la grâce (don gratuit) de Dieu me soit en aide dans le nom de son Fils unique, Jésus-Christ. "Aux hommes, cela est impossible, mais à Dieu, tout est possible".

    Gilles Bernier

    Gilles est pasteur de l'Église de l'Alliance Chrétienne et Missionnaire de Rimouski. Il sert actuellement à mi-temps. Après sa conversion progressive en 1983, il a gradué d'un institut biblique en 1990. Il a servi le Seigneur de diverses façons, tout en occupant des emplois séculiers avant de devenir officiellement pasteur en 2002. En 1993, il s'est marié (enfin!) et il est aujourd'hui père de famille.

     Pris de 

    http://temoignages.online.fr/categorie.php?categorie=8

     

     

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    Mon mari et moi sommes passés par de grosses difficultés dans notre vie de couple suite à des influences mauvaises....Mais Dieu veillait...

    Voici une vidéo qui résume les faits comment de la séparation, nous nous sommes réconciliés en cherchant le Dieu du Ciel qui pouvait nous aider ! La grâce de Dieu nous a remis sur les bonnes voies, il nous a restaurés, guéris, bénis !  

     


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    Résumé : Stan Telchin, juif, n'accepte pas que sa fille se convertisse au christianisme... Mais, petit à petit, la lecture d'un Nouveau Testament le fera changer d'idée.

    Un Juif découvre le Nouveau Testament

     

    Témoignage 

    Je venais tout juste d'avoir 50 ans, et l'avenir de ma femme Ethel et moi était assuré : deux filles merveilleuses, une maison de 6000 pieds carrés, quatre BMW et une adhésion à un club de loisirs à la campagne.


    Pourquoi donc, six mois plus tard, ai- je voulu mourir ? Ma fille Judy, étudiante à l'Université de Boston, m'a téléphoné et m'a dit qu'elle avait accepté Jésus comme son Messie et son Seigneur.

    "Judy, tu es Juive !" Je ne cessais pas de dire... "Tu ne peux pas croire en Jésus. Tu ne peux pas aller au nord et au sud au même moment".

     

    Elle soutenait que les Juifs ont toujours cru en Jésus. Lorsque j'ai raccroché le combiné, Ethel et moi, nous nous sommes tombés dans les bras l'un de l'autre et nous avons pleuré. Comment ceci pouvait- il nous arriver ?
    Nous faisions partie d'une famille pauvre de Juifs Russes. Mon grand-père passait sa vie à la synagogue. Un jour quelqu'un m'aurait appelé un "tueur de Christ", et je serais rentré chez moi en courant vers ma Maman, qui me m'avait dit que c'est "nous contre eux".

     

    Pour moi, les mots Christ et Chrétien correspondaient aux Croisades, avec l'Inquisition, l'Holocauste et l'anti - Sémitisme que je subissais. Je voulais rester aussi loin d'eux que je pouvais.


    Et maintenant, Judy, ma première née, ma Judy, me disait qu'elle venait de rejoindre le camp ennemi.


    Lorsque Judy revint à la maison de son lycée, nous nous sommes disputés pendant 10 jours.

     

    Elle expliquait ce qui lui était arrivé. Finalement, elle dit, " Papa, pourquoi ne pas essayer de lire la Bible toi - même ?" Alors la nuit où elle est partie, j'ai pris un de ses Nouveaux Testaments et j'ai commencé à lire Matthieu. Je m'attendais à trouver un livre de haine contre le peuple Juif.

     

    Comment peut-on expliquer autrement l'antisémitisme des 2000 dernières années ? Je n'étais pas prêt pour ce que j'ai trouvé : un livre écrit par un Juif pour d'autres Juifs au sujet du Dieu d'Abraham, D’Isaac et de Jacob et à propos du Messie qu'Il a envoyé.

     

    Je suis arrivé à l'histoire de Pierre, un Juif, prêchant à Corneille, un Gentil, au sujet du Messie Juif, parce que Dieu leur a donné une vision à tous les deux pour dire qu'il devrait faire ceci. Dans Actes 10, Pierre se frappe la tête, disant, "Comment est ce possible. Le Messie est pour les Juifs, pas pour eux."


    J'ai fermé la Bible et je me suis lamenté avec Pierre. "Comment est ce possible que Jésus était notre Messie, et non pour les Gentils, et maintenant Il est leur Messie et n'est pas pour nous les Juifs ?" Mon inquiétude pour Judy était partie. Je devais savoir la réponse pour moi - même.

    Je lisais constamment à partir de ce moment là 10, 12, 14 heures par jour. Je devais répondre à des questions difficiles.

     

    Premièrement, est ce que je croyais en Dieu. J'ai décidé que oui, je croyais.

     

    La deuxième question était plus difficile : est ce que je croyais que la Bible était d'inspiration divine ou simplement l'histoire du peuple Juif ?

     

    Pendant un voyage en Israëlnotre guide avait dit qu'avec chaque pelle que l'on mettait dans la terre on trouvait confirmation des Écritures.

     

    Comment avaient elles pu être écrites il y a si longtemps et être accomplies aujourd'hui s'il n'y avait pas la vérité là ?

    Troisièmement, est ce que notre côté de la Bible (l'Ancien Testament) prédit la venue d'un Messie ? Quelqu¹un a dit qu'il y a environ 350 prédications de ce genre. Je m'en suis concentré sur 40. Quelle est la probabilité qu'un seul homme accomplisse ces prédications ? Incroyable.


    Mais est-ce que quelqu'un a jamais fait ceci, et est-ce que son nom commençait avec un J ?

    La pression était insoutenable. Et puis j'ai entendu parler d'une Convocation Internationale de Juifs Messianiques.

     

    J'y suis allé comme chercheur et j'ai discuté avec tout le monde. La pression montait en moi. Je commençais à croire, et la dernière chose que je voulais croire c'était bien que Jésus était notre Messie !

    Au lit cette nuit-là, j'¹étais dans un état d'agitation intense. Je me disputais avec moi-même. Je continuais à dire que cela ne pouvait pas être vrai, mais, dans mon for intérieur, je disais : mais c'est vrai.

     

    Lorsqu'un ami à la table du petit déjeuner le lendemain matin m'a demandé de prier, j'ai terminé ma prière, "Au nom de Jésus." Leurs têtes se sont montées en flèche et ma tête est montée en flèche et j'ai pleuré et ils ont pleuré !


    Je savais que c'était vrai. La puissance de la vérité a tout simplement jaillit de moi.

    J'ai ri et j'ai pleuré pendant dix minutes et alors je me suis souvenu : Ethel ! Nous avions décidé chacun de faire notre propre étude.

     

    Nous avons donné l'un à l'autre l'autorisation d'arriver à une conclusion erronée. Je me suis précipité au téléphone. "Chérie ?" j'ai dit. "C'est vrai. Jésus est notre Messie."

    "Oh, Dieu merci," dit-elle. "Nous sommes tous d'accord."


    Ma femme m'a dit qu’elle et notre fille étaient devenues toutes les deux chrétiennes. J'ai pleuré et j'ai pleuré.

    Un Juif découvre le Nouveau TestamentDieu dans Sa sagesse a choisi le peuple Juif. Nous avons tendance à croire que c'est parce que nous avons quelque chose de spécial. Non, il nous a choisis parce que nous étions la moindre de toutes les nations.

     

     

    Dans notre faiblesse, nous recevons Sa force. Et Jésus est Celui - là, envoyé par Dieu, pour délivrer Son peuple. Il est la pierre précieuse dans la couronne d'Israël.

     

     

     

     

     

     

     



    Ministère International Juif Messianique Francophone Israélien " Sar Shalom


    Ministry-Le Prince de la Paix

     


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